Plan de vol
Vol de nuit en classe affaires entre Amsterdam (AMS) et Toulouse (TLS), opéré par KLM Royal Dutch Airlines en Boeing 737-800.
Avant-propos
Après des vacances en Croatie, il est temps pour moi de rentrer. La semaine dernière j’ai publié le récit du vol entre Split et Amsterdam. Aujourd’hui, c’est pour le vol vers Toulouse que je vous retrouve.
Le vol est toujours effectué avec KLM mais cette fois-ci, je le ferais en Business grâce à un surclassement obtenu à l’enregistrement.
Surclassement
Le matin du vol, en me rendant sur l’application KLM, je tombe sur une offre de surclassement sur le tronçon entre Amsterdam et Toulouse pour la modique somme de 49€. L’offre de surclassement est d’autant plus intéressante que j’ai une escale de 5 heures à Amsterdam.
Comme il est désormais possible de régler un surclassement avec un avoir, j’en profite pour utiliser l’un de mes avoirs. Tout semble bon, l’avoir résiduel est calculé sauf qu’une fois le paiement validé, la confirmation n’arrive pas.
Ma réservation est bien passée en Business mais le siège est toujours en classe économique et le plan de la cabine est bloqué. Je patiente pendant 30 minutes avant de réessayer, mais cela ne fonctionne toujours pas.
Alors, j’appelle Air France, je tombe sur une première agente qui n’a pas accès au plan de la cabine non plus. Puis je suis transféré au SAV d’Air France, un agent m’explique que d’une part le paiement avec l’avoir n’a pas fonctionné et d’autre part l’offre n’est plus valide. Il ne resterait qu’une place disponible en Business et le surclassement coûterait désormais 650€. Et là, on m’explique que me surclasser reviendrait à sortir 601€ des caisses d’Air France…
Bref, c’est déçu que je vais entamer ce voyage, ceci étant l’agent au téléphone a rajouté une note à mon dossier pour que je sois surclassé à bord si le siège est toujours libre.
Correspondance à Amsterdam
La dernière fois, je vous avais laissé après avoir débarqué de mon vol arrivant de Split. Aujourd’hui, je vous retrouve donc à Amsterdam pour la correspondance et le retour à Toulouse.
Direction l’espace Schengen
L‘aéroport d’Amsterdam est assez grand et la plupart des tapis roulants sont en panne, il me faut une vingtaine de minutes pour rejoindre l’espace Schengen d’où partira mon vol pour Toulouse.
En route pour le salon, j’essaye de résoudre mon problème avec le surclassement buggé. Rien n’y fait, le plan de la cabine est toujours bloqué.
Puis, une fois arrivé au salon Schengen de KLM, je trouve ce dernier fermé. En effet, il a fermé à midi, les passagers peuvent donc se rendre au salon non-Schengen. Super, je dois maintenant rebrousser chemin et passer à nouveau la frontière.
Je passe à nouveau la frontière. Au fait, il y a du plastique partout et à chaque passage on m’a demandé d’enlever mon masque, ce que l’on ne m’a pas encore demandé en France.
Me revoilà donc en zone internationale où je trouve un comptoir de correspondance, il n’y a pas d’attente et il y a une file pour les passager en Business. Je tombe sur un agent très bien qui galère un peu à comprendre d’où vient le problème. Finalement, il me repropose le surclassement à 49€, je fini par le payer avec ma carte car avec l’avoir ça ne fonctionne pas. Dommage, mais c’est mieux que rien.
L’agent me tend le reçu et mon nouveau billet, et me recommande de rester en zone internationale car le salon Schengen est fermé.
Crown Lounge non-Schengen
Enfin, j’arrive au salon Crown Lounge de KLM qui a ouvert ses portes il n’y a même pas un an. L’entrée se fait uniquement sur invitation, et il suffit de scanner sa carte d’embarquement à l’entrée.
Découverte du salon
Le nouveau salon KLM Crown Lounge non-Schengen est découpé en 5 zones différentes Dutch Mountain pour se divertir, Polder pour se détendre et travailler, City pour boire et manger, Sky pour profiter du bar, du restaurant et de la terrasse et Sea pour se rafraichir et se ressourcer.
Dutch Mountain
Il s’agit d’un espace sur plusieurs étages avec des canapés et des tables basses.
Polder
L’espace Polder est idéal pour travailler ou bien se détendre, il y a de nombreuses tables et aussi des sortes de cabines pour travailler seul.
Les consignes à bagages du salon se trouvent dans cette zone. L’utilisation est très facile grâce à un panneau de contrôle, après avoir choisi un casier, il suffit de choisir un code. Le système est bien pensé parce qu’on peut rouvrir le casier tout en le conservant.
City
City, c’est l’endroit pour se restaurer au Crown Lounge, il y a un bar et un buffet de l’autre côté.
Pour des raisons sanitaires, il n’y a plus de buffet en self-service. Désormais, il faut faire la queue pour se faire servir. Le choix est également limité, j’opte pour la salade de pommes de terre et les spaghetti, c’était très bon.
Un peu plus tard, je goûterais la soupe à la citrouille qui était très épicée et une tartine.
Sky
L’espace Sky se trouve à l’étage supérieur du salon. Il y a un bar et un restaurant payant mais ils étaient tous les deux fermés lors de mon passage.
Le salon dispose aussi d’une terrasse extérieure qui se trouve à l’étage et offre une vue sur les allées E et F de l’aéroport d’Amsterdam.
Sea
Située à l’extrémité du salon, la zone Sea est faite pour se rafraichir et ses ressourcer. Pour cela, il y a des douches et des cabines privées payantes pour se reposer.
Pour utiliser une douche, il suffit de s’inscrire sur une borne et de récupérer la clé à l’accueil du salon. KLM a fait le choix du simple et efficace, on retrouve tout ce dont on a besoin et rien de plus.
Le vol en classe Affaires
En route pour la porte d’embarquement
Après avoir quitté le salon, je consulte le plan et je découvre que la cabine soit disant pleine est en réalité vide, le service client d’Air France n’a pas été bon sur le coup. Mais au final tout est bien qui fini bien.
Sur les panneaux dans le salon, ils indiquaient 29 minutes de marche pour rejoindre le salon, je voulais pas trop y croire mais finalement c’est à peu près le temps que ça m’a pris.
Le vol pour Toulouse embarque à la porte D86, c’est celle tout au bout de la jetée D.
Pour le moment, l’avion est déjà en porte. Il n’y a pas trop d’activité autour de l’avion, il faut dire que je suis arrivé un peu en avance.
Comme l’embarquement ne va pas commencer tout de suite, je fais un peu de spotting avec cet avion de la défunte Level Europe et ce Boeing 737-700 de KLM qui est plus court que le 800.
La défunte Level Europe Un Boeing 737-700, plus court, de KLM
Embarquement
Le chargement de l’appareil a commencé mais nous n’avons pas de nouvelles pour l’embarquement.
Avec une dizaine de minutes de retard, l’embarquement commence. Les passagers prioritaires sont appelés. Avec le surclassement, je suis passé en zone 1, je peux donc profiter de la priorité.
Mon siège se situe à l’avant de la cabine, c’est le même qu’en classe économique avec le siège milieu neutralisé, un pas un peu meilleur et la garantie d’avoir une prise électrique.
Je serais tout seul pour ce vol dans la cabine de la classe Affaires. A l’arrière il n’y a pas foule non plus, le vol doit être rempli à 60% tout au plus.
Décollage d’Amsterdam
Puis, nous sommes repoussés à 20h55, pour un départ prévu à 20h40 ça nous fait 25 minutes de retard.
Après le roulage, nous décollons alors que la nuit commence à tomber.
Dîner à bord
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre pour ce vol de 1h45 vers Toulouse. Parfois KLM propose un repas avec de la vaisselle et parfois c’est un coffret repas, allez savoir pourquoi.
Finalement, ce sera un coffret repas pour ce vol.
Découvrons e qu’il y a l’intérieur ! Au menu, il y a une salade Caesar avec des croutons et pour le dessert une mousse de lait.
Personnellement, je suis fan ! C’est l’un de mes plats préférés que j’ai l’habitude de cuisiner, et la version de KLM est vraiment très bien. Les pignons et les câpres apportent un plus à la recette de base et la sauce est bonne.
Du vin rouge m’est proposé pour accompagner la salade.
A défaut de proposer des couverts en métal, la compagnie hollandaise propose des couverts en plastique avec des imprimés plutôt jolis.
Après le dessert, je demande un café qui m’est servi dans une jolie tasse.
Pour conclure ce repas, je demande un digestif. L’hôtesse me propose du Cognac ou du Baileys, je choisis le Cognac.
Finalement, c’est à 22h25, pile à l’heure que nous atterrissons à l’aéroport de Toulouse-Blagnac après 1h26 de vol.
Aéroport Toulouse-Blagnac
Après avoir atterri, je remarque que nous nous dirigeons vers le hall D qui est habituellement réservé aux vols hors espace Schengen. Cela signifie que nous allons avoir le droit à un contrôle, alors il vaut mieux ne pas trainer à bord.
J’étais un peu inquiet qu’il y ait une quarantaine pour les passagers revenants de Croatie comme c’était le cas pour le Monténégro, finalement ce ne fût pas le cas, ouf.
Les bagages sont délivrés rapidement, ma valise sort dans les premières.
Je quitte l’aéroport de Toulouse en tramway, il est pratique et pas cher contrairement à de nombreux moyens de transport vers les aéroports. Il suffit de prendre un ticket normal.
Avis sur le vol
KLM Royal Dutch Airlines | Amsterdam (AMS) | Toulouse (TLS) |
---|---|---|
Confort : 9 | Accès : 6 | Accès : 9 |
Restauration : 9 | Enregistrement : 8 | Livraison : 10 |
Équipage : 7 | Efficacité : 8 | Efficacité : 7 |
Services : 5 | Services : 10 | Services : 7 |
Moyenne : 7,50 | Moyenne : 8,00 | Moyenne : 8,25 |
Conclusion
Une belle offre de surclassement qui permet de conclure en beauté ce voyage en Croatie, l’accès au Crown Lounge non-Schengen et les prestations à bord étaient un vrai plus.
Les plus :
- L’offre de surclassement à 49€
- L’expérience au nouveau Crown Lounge excellente avec notamment la douche
- Le siège à l’avant de la cabine avec le siège du milieu neutralisé et une prise électrique
- Le repas à bord
Les moins :
- Le service client d’Air France qui n’a pas réussi à résoudre le problème
- Manque de proactivité de l’équipage tout au long du vol