Plan de vol
Vol de jour en classe affaires entre Paris (CDG) et Casablanca (CMN), opéré par Air France en Airbus A320.
Correspondance à Paris-Roissy CDG
Après être arrivé depuis Toulouse à l’aéroport Paris-Roissy CDG, je me dirige vers le terminal 2E pour prendre mon vol vers Casablanca.
Si vous avez manqué le vol précédent, n’hésitez pas à le redécouvrir !
Salon Air France au terminal 2E
Une fois arrivé au terminal 2E, je me rends au salon Air France du hall K où mon vol partira en début d’après-midi.
Je profite de cette escale à Paris pour y prendre mon déjeuner. En entrée, j’opte pour une salade avec une part de quiche. Pour le plat, je prends le plat du jour qui est une blanquette de veau accompagné de boulgour. Puis, pour conclure ce repas, je profite d’être encore en France pour prendre du fromage.
Embarquement
Après quelques heures passées au salon, l’embarquement de mon vol est annoncé en porte K32.
En porte d’embarquement, c’est un peu le bazar avec les vérifications des tests PCR, il y a des passagers partout et les priorités ne sont pas respectées.
Direction la porte d’embarquement Porte K32 Embarquement
Et voici notre appareil, un Airbus A320 d’Air France, immatriculé F-GKXL. Il a 15 ans, tous passés chez Air France.
Vol Paris CDG – Casablanca avec Air France en Business
Découverte de la cabine
Je ne vous représente pas la cabine Smart & Beyond que je vous ai déjà présenté sur le même vol quelques mois plus tôt.
Départ
Avec les vérifications des documents de voyage, l’embarquement prend plus de temps que prévu Alors je commence à m’inquiéter car j’ai une correspondance assez serrée à Casablanca pour prendre le dernier train vers la ville.
Finalement, le roulage commence avec 25 minutes de retard. Nous quittons le terminal 2E et prenons la route de la piste de décollage.
Un peu avant de pouvoir accéder à la piste, j’aperçois un Boeing 787 Dreamliner d’All Nippon Airways (ANA) en train d’atterrir.
Puis, c’est à notre tour d’entrer sur la piste tandis que l’appareil devant nous est toujours en train de décoller.
Le décollage offre une très belle vue sur l’aéroport, notamment ces 3 appareils de Singapore Airlines, Ethiopian et Qatar Airways au terminal 1.
Service à bord
Peu après 15h (heure de Paris), le plateau repas est proposé tel quel aux passagers. Il n’y avait pas de menu.
Pour accompagner ce repas, j’accepte le Champagne proposé et je demande également de l’eau pétillante qui me sera proposé avec une rondelle de citron et des glaçons.
Entrée : salade de boulgour, fromage de chèvre
L’entrée est plutôt bonne, c’était bien assaisonné et frais.
Plat chaud : omelette aux champignons
En plat chaud, j’ai le droit une omelette avec des champignons. Si la proposition peut paraitre simpliste, elle est réussie. L’omelette est bien réalisée, la cuisson des champignons est bien et les goûts vont bien ensemble.
Dessert
Le dessert est un peu en-dessous du reste, comme souvent en avion, même si c’est tout à fait correct.
Thé, biscuits et digestif
Après ce repas, l’hôtesse me propose de prendre un thé et m’aide à choisir parmi tous ceux proposés à bord. J’opte pour un thé vert japonais Sencha Ariake, une belle découverte.
Un peu plus tard, une liqueur de poire m’est proposée, que j’accepte. Je profite de ne pas avoir à conduire à l’arrivée ! Je connaissais déjà cette liqueur de poire, elle est à la fois ambrée et légèrement sucrée, c’est très agréable.
Suite du vol
Après le repas, nous survolons les Pyrénées.
Après 2 heure de vol environ, nous survolons désormais le Sud de l’Espagne.
Puis, l’Espagne laisse place au détroit de Gibraltar. Pour le coup, je ne suis pas assis du bon côté pour pouvoir voir la mer Méditerranée.
Arrivée à Casablanca
L’approche de l’aéroport de Casablanca se poursuit au-dessus des terres marocaines notamment avec le survol des autoroutes A7 et A8 qui disposent d’un échangeur qui se trouve à 8 km de l’aéroport.
Finalement, nous atterrissons avec 5 minutes de retard seulement à Casablanca, ça devrait le faire pour ma correspondance.
Le roulage à Casablanca permet de constater la faible activité du secteur aérien avec beaucoup d’appareils de Royal Air Maroc qui sont stationnés ici. Il y a également un Boeing 737-700 de TUI Fly Belgium qui semble être en stationnement longue durée.
Aéroport de Casablanca
Après notre arrivée en porte de débarquement, le déchargement des bagages commence, je croise les doigts pour pouvoir récupérer mes bagages à temps et pouvoir prendre le dernier train vers la ville.
La passerelle est rapidement déployée, je salue l’équipage pour cet agréable vol et je m’empresse d’aller passer les contrôles. Au moment où je descends de l’avion, je dispose de 40 minutes pour arriver jusqu’au train.
Les tests PCR sont contrôlés quelques mètres après la descente de l’avion, puis la fiche sanitaire que j’avais rempli à l’avance est récupérée. Après quoi, j’attends mon tour pour le contrôle des passeports. Il y a bien une ligne prioritaire mais elle a l’air fermée alors j’emprunte la file classique, il y a une dizaine de minutes d’attente.
Une fois arrivé au tapis à bagages, je constate que les bagages ne sont pas encore là, ils mettront un bon quart d’heure avant d’arriver.
Les bagages arrivent mais je ne vois pas encore les miens. J’ai l’impression qu’il y a vraiment beaucoup de bagages prioritaires. Finalement, j’arrive à les récupérer à temps.
Après quoi, je me présente à la douane, à ce moment là, je me dis que c’est presque gagné puisqu’il me reste 5 minutes pour attraper mon train et que la gare est juste à côté. Mais, le douanier me demande la facture pour un aspirateur robot que je ramène de France, je la retrouve mais le douanier a cru que j’avais menti sur le montant. Il me dit alors qu’il veut l’inspecter, alors je me rends compte que j’aurais jamais mon train. Finalement, je m’en sors sans inspection mais j’aurais été retenu 20 minutes.
Le dernier train étant parti, je suis obligé de me rabattre sur un taxi. La course coûte 300 MAD pour un peu plus de 45 minutes avec les embouteillages de fin de journée à Casablanca. Le taxi me dépose à l’hôtel ibis Casa Voyageurs où je passerais la nuit avant de prendre l’avion demain.
Avis sur le vol
Air France | Paris (CDG) | Casablanca (CMN) | Air France, terminal 2E |
---|---|---|---|
Confort : 8 | Accès : 8 | Accès : 3 | Confort : 7 |
Restauration : 9 | Enregistrement : 0 | Livraison : 6 | Restauration : 8 |
Équipage : 9 | Efficacité : 8 | Efficacité : 4 | Personnel : 8 |
Services : 6 | Services : 10 | Services : 7 | Services : 6 |
Moyenne : 8,00 | Moyenne : 8,67 | Moyenne : 5,00 | Moyenne : 7,25 |
Conclusion
Un vol confortable et sans surprise avec Air France, mention spéciale à l’équipage qui a apporté un vrai plus. Le seul point sur lequel j’ai été déçu c’est le catalogue d’Air France Connect qui n’a pas été renouvelé et j’ai même eu l’impression qu’il y avait moins de choses qu’avant. Par exemple la série Tchernobyl que j’avais commencé avait disparu.
A l’arrivée le dernier train est manqué faute à un léger retard, une livraison des bagages qui a trainé et le douanier qui m’a retenu mais bon, parfois c’est comme ça.
Les plus :
- Correspondance agréable à CDG avec l’accès au salon
- Repas chaud et bon à bord sur ce vol de moins de 3 heures
- Equipage très bien
Les moins :
- L’offre de divertissement très réduite d’Air France Connect
- Retard au départ partiellement rattrapé à l’arrivée
- Dernier train à l’aéroport de Casablanca pas synchronisé avec la dernière arrivée
Merci de ce récit ! Un plateau appétissant et un équipage au top : bref un bon vol avec Air France. Dommage pour les contrôles à l’arrivée qui t’ont fait rater ton train. La gare est très belle.
Merci Christophe pour la lecture et le commentaire 😉