Rabat – Paris CDG en Business avec Air France

Avant-propos

Après vous avoir emmené à Casablanca à l’aller, il est temps pour moi de rentrer en France pour les vacances de fin d’année.

Il était prévu que je rentre le samedi 19 décembre, néanmoins un congrès à Casablanca m’ayant retenu ce jour-là, j’ai décalé mon retour au lendemain. De plus, j’ai profité de cette occasion pour passer le billet retour en classe Affaires moyennant la somme de 190€.

L’offre est à peu près équivalente à 2 surclassements de dernière minute s’ils avaient été proposés. Toutefois, en ayant changé mon billet, je peux cumuler les 42 XP (2 fois 21 XP grâce au doublement des XP) du vol retour, ce qui me permettra de d’obtenir le statut Gold plus tard.

L’itinéraire est le suivant :

• Toulouse – Paris CDG avec Air France en Airbus A320 en classe Affaires
• Paris CDG – Casablanca avec Air France en Airbus A321 en classe Affaires
• Rabat – Paris CDG avec Air France en Airbus A320 en classe Affaires
• Paris CDG – Montpellier avec Air France en Airbus A320 en classe Affaires

Redécouvrez les récits du vol aller

En route vers l’aéroport de Rabat

De bonne heure, je quitte mon hébergement à Fès et prend la route de la gare, non sans mal. En effet, il m’a été compliqué de trouver un taxi, j’arrive donc sur les chapeaux de roues à la gare.

Arrivé juste à temps à la gare, j’ai juste le temps d’acheter mon billet et de prendre place à bord du train.

Après 2h45 de voyage en train pendant lequel j’ai rencontré quelqu’un qui m’a reconnu et que je ne connaissais pourtant pas encore. Je descends une gare avant celle de Rabat Ville, à Salé plus précisément où se trouve l’aéroport.

Aéroport de Rabat-Salé

L’un des avantages de l’aéroport de Rabat-Salé c’est qu’il est très proche de la capitale et qu’il est encore plus de Salé. Il me faut pas plus de 10 minutes pour rejoindre l’aéroport en taxi, la course m’aura coûté le prix du forfait depuis Salé, à savoir 100 MAD.

Le taxi me dépose devant l’aéroport avec cette jolie façade qui n’est pas sans rappeler les autres aéroports du Royaume. Pour le moment, l’endroit semble déserté et j’ai l’impression d’être le premier passager.

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A l’intérieur, ma première impression se confirme, il y a vraiment personne à part les employés de l’aéroport. Il faut dire aussi que je suis arrivé avec 50 minutes d’avance.

En attendant que l’enregistrement ne commence, je vérifie tous les papiers nécessaires à mon voyage. A s’avoir le test PCR de moins de 72h, l’attestation de déplacement vers la France et celle pour se déplacer pendant le couvre-feu après mon arrivée à Montpellier à 22 heures ce soir.

Enregistrement

L’enregistrement ouvre quasiment à l’heure. Voyageant en Business, j’emprunte la file SkyPriority où je suis rapidement pris en charge. Après avoir déposé ma valise, je récupère ma carte d’embarquement qui me permettra d’aller jusqu’à Montpellier.

Après l’enregistrement, une mauvaise nouvelle tombe, il faut attendre 30 minutes supplémentaires car les douaniers ne sont pas encore prêts. Moi qui pensait me rendre au salon au plus vite, c’est raté. Je m’attendais à mieux de la part de l’aéroport de la capitale.

Finalement, je passe le contrôle des passeports, puis le contrôle de sûreté. A noter, qu’il n’y a pas de files prioritaires dédiées aux passagers en SkyPriority à Rabat.

Salon Pearl Lounge

Ensuite, je rejoins l’unique salon de l’aéroport, il s’agit du Pearl Lounge. Il se situe quelques mètres après le Poste d’Inspection Filtrage (PIF) et surplombe le hall de l’aérogare où j’étais quelques instants plus tôt.

Le salon, que je connais déjà, n’a pas beaucoup changé depuis mon dernier passage. Il y a un grand buffet au centre avec des tables tout autour, une partie avec des tables hautes et des petites suites privées.

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La crise semble être passée par l’offre de restauration. Habituellement, des plats chauds marocains sont proposés en libre-service. Aujourd’hui, le service composé de snacks est proposé à l’assiette.

J’opte pour 2 wraps et 1 hot dog, les snacks sont plutôt bon et bien exécutés. Toutefois je regrette l’absence des plats chauds.

Même impression sur les boissons, par exemple il n’y a plus d’eau pétillante, et c’est dommage. Il y a surtout des sodas alors je me rabats sur un Sprite, avec quelques regrets.

Je remarque également que l’offre a été réduite globalement, pas seulement sur la nourriture, mais aussi sur les journaux à consulter sur place qui ont carrément disparus.

Embarquement

N’ayant pas prêté attention aux annonces et me fiant au tableau des départs, je me rends compte in extremis que l’embarquement a déjà commencé. S’il y avait un embarquement prioritaire, je l’ai certainement manqué.

L’embarquement s’effectue en simultané aux portes 1 & 2.

L’embarquement se poursuit dans la passerelle tout en respectant la distance d’au moins 1 mètre. J’ignore par où sont passés les passagers de l’autre porte.

En attendant de pouvoir embarquer, j’observe l’avitaillement de notre appareil et le marquage au sol qui sont en cours.

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Puis, je découvre notre appareil pour ce vol vers Paris, il s’agit d’un Airbus A320 de 18 ans qui a volé quelques temps sous l’étendard de Joon.

Vol Rabat – Paris CDG avec Air France en Business

Découverte de la cabine

A bord, je retrouve la cabine Smart & Beyond que je vous ai présenté au vol aller. Initialement, je prends place à la deuxième rangée mais je bougerais à la troisième un peu plus tard pour éviter le montant du hublot.

Pour ce vol, je n’ai pas réussi à obtenir un siège à la première rangée, l’espace pour les jambes est donc moindre mais tout à fait correct.

A travers le hublot, nous pouvons apercevoir l’Aéroclub Royal de Rabat et ses avions.

Départ de Rabat

Nous sommes repoussés à l’heure, puis nous commençons à rouler vers la piste de décollage quelques instants plus tard.

Pendant le roulage, nous passons à côté des travaux du futur terminal 3 qui devrait permettre de tripler la capacité de l’aéroport, espérons que le travaux ne durent pas aussi longtemps que ceux du terminal 1 de Casablanca !

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Puis, nous entrons sur la piste avant de nous élancer. Pendant la montée, nous survolons l’agglomération de la capitale et la côte marocaine.

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Début du vol

La vue sur l’océan après le décollage est juste magnifique ! J’ai bien fait de changer de place avant le décollage.

Puis, nous traversons une couche nuageuse que nous survolons pendant quelques temps.

Les nuages s’estompent pour laisser place à l’Océan Atlantique, tandis que de l’autre côté de la cabine, c’est la Mer Méditerranée qui apparait.

Repas à bord

Le plateau repas est proposé 30 minutes après le départ, soit à 14h45. L’ambiance de Noël est présente avec le foie gras !

Des boissons sont proposées avec le plateau repas, j’en profite alors pour demander l’eau pétillante qui m’avait tant manqué au salon.

J’ai pris du vin blanc pour accompagner mon plat. Je me souviens que le chef n’a pas arrêté de s’excuser de ne pas pouvoir me proposer du vin au verre, ce qui est habituellement le cas.

Entrée : foie gras et compotée de pomme

Quel plaisir de trouver du foie gras à bord après avoir passé plusieurs mois au Maroc, je suis ravi de retrouver un classique de la cuisine française.

Plat chaud : poisson, légumes et tagliatelles

Le plat chaud se révèle être une agréable surprise, le poisson est bien cuit et bien assaisonné. Les tagliatelles sont fraîches, c’est top. Les légumes apportent un plus. J’ai beaucoup aimé ce plat.

Dessert : tartelette au chocolat

Le dessert est un peu en-dessous du reste du repas, mais c’est tout à fait correct. Vous noterez que je suis passé au Champagne pour le dessert !

Café & biscuits

Après cet agréable repas, un café accompagné de biscuits m’est proposé. Le café est servi dans une tasse comme à la maison. Les craquantes de Provence sont très bonne et généreuses en amandes, ça tombe bien j’adore ça !

Suite et fin du vol

Le temps passe, et nous survolons des montagnes enneigées dans le nord de Madrid.

Puis, nous survolons les côtes galiciennes, signe que nous allons bientôt être au-dessus de la France.

Plus tard, la Seine se montre, signe que nous approchons de Paris et que nous allons bientôt atterrir.

Pendant l’approche de Roissy, nous passons au-dessus de l’aéroport de Paris-Le Bourget.

Après l’aéroport du Bourget, c’est celui de Roissy que nous apercevons lorsque nous le contournons par la droite avant d’atterrir.

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Arrivée à Paris-Roissy CDG

Enfin, nous atterrissons à Paris-Roissy CDG à 17h07 avec 3 minutes d’avance sur l’horaire prévu.

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Pendant le roulage, nous croisons quelques appareils étrangers, qui se font rares ces derniers temps, avant de rejoindre le terminal 2E.

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Nous venons nous stationner à côté de cet Airbus A320 d’Air Arabia Maroc que vient d’arriver de Fès, d’où je suis justement parti ce matin en train avant de prendre ce vol.

Le débarquement s’organise dans le calme rangée par rangée, et 10 minutes après être arrivé, je me retrouve dans l’aéroport.